Un peu de lecture pour commencer le mois de novembre !
Ces derniers mois, j’ai été pas mal occupée et je n’ai pas réussi à lire autant que je le voulais. Mais j’ai quand même trois petits livres à vous présenter. C’est parti !
L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera (1982)
Bien plus qu’un simple roman d’amour, L’insoutenable légèreté de l’être peint une partie de l’Histoire de la Tchécoslovaquie. L’intrigue se déroule en 1968 dans la capitale tchèque au moment du Printemps de Prague et durant l’invasion du pays par l’URSS. On découvre ce pan de l’Histoire à travers trois personnages : un couple, Tereza et Tomas, et une artiste, Sabina qui est aussi la maîtresse de Tomas.
Mon seul regret concernant ce livre, c’est toutes les critiques que j’ai entendues avant. On m’a tellement dit qu’il était exceptionnel et qu’il faisait partie des romans à avoir lus dans sa vie, que j’ai été déçue. Pourtant, il est vraiment bien. Il est super bien écrit et il se lit très rapidement. C’est d’ailleurs un très bon livre pour se remettre à la lecture, car les chapitres sont très courts. Mais à cause des retours que j’ai eus, j’en attendais un peu plus. J’ai quand même adoré découvrir Prague dans les années 70 ainsi que les réflexions philosophiques de Kundera.
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Jeanette Winterson (2012)
Je ne connaissais pas Jeanette Winterson jusqu’à ce que mon ex m’en parle et me dise que c’est son autrice préférée. C’est comme ça que j’ai décidé d’acheter ce livre autobiographique. Dans Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Jeanette Winterson raconte son enfance en Angleterre et sa relation si difficile avec sa mère adoptive, une femme cruelle à l’éducation stricte et religieuse.
C’est un livre que j’ai bien aimé et qui se lit très rapidement. L’histoire de Jeanette Winterson est touchante, parfois même choquante et on ne peut que s’incliner devant sa force et sa résilience. Ce n’est peut-être pas le roman de l’année, mais je le recommande à quiconque cherche un livre abordant des thèmes comme “l’enfance difficile” ou “les relations mère-fille compliquées”.
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Love Poems, Alexandre Pouchkine (édité par Roger Clarke, 2003)
Je ne suis pas une experte en poésie, c’est même tout le contraire. Ado, je détestais ça. A part les Poèmes à Lou d’Apollinaire, c’était un genre qui ne me touchait pas. Mais cela fait un moment que j’ai envie de retenter la poésie. Alors quand j’ai vu ce recueil de poèmes de Pouchkine dans une petite librairie à Madrid, je me suis dit que c’était l’occasion.
Je ne l’ai toujours pas fini, mais de temps en temps avant de dormir, j’en lis quelques-uns. Alors je ne me sens pas spécialement touchée (mais peut-être parce que c’est en anglais), mais j’aime beaucoup. C’est bête, mais j’ai l’impression que c’est beaucoup plus intime qu’un roman. J’ai donc envie de continuer mon immersion dans le monde de la poésie en achetant d’autres recueils….
Si vous avez lu l’un de ces livres ou si vous avez des recommandations, n’hésitez pas à les partager ! 🙂
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